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PERRINE FABRE

Qui êtes-vous ? Que faites-vous ?

Je m’appelle Perrine Fabre, j’ai 24 ans et je suis stagiaire dans l’association ATR depuis le début du mois de mars, pour une durée de 6 mois. J’ai toujours orienté mes études dans le secteur du tourisme et le développement des territoires : BTS Tourisme, Licence géographie, Licence Tourisme et Développement et Master Tourisme et Développement. Mes études m’ont permis d’acquérir plusieurs expériences à l’étranger dont trois stages faits au Pérou, au Canada et en Bolivie.

Naturellement et au vu de mon parcours universitaire et professionnel, je suis une personne avide de découverte, de nouveaux paysages et de nouvelles cultures. Il m’est difficile de passer une journée sans rien faire, mais tout de même, il est important de s’accorder du temps libre, du temps de détente, car cela stimule la productivité et la créativité. Mes temps de relaxation peuvent être consacrés à faire la cuisine, voir mes proches, travailler mes photos et vidéos de mes anciens voyages… Je m’évade comme je peux à travers la pratique de l’escalade ou en bouquinant des livres de voyages. En ce moment je lis le livre Seper Hero de Marine Barnérias.

Je travaille en tant que stagiaire chargée de la communication interne au sein de l’association ATR. C’est une association à but non lucratif qui rassemble des opérateurs de voyages qui ont un même objectif : s’engager à mettre en place des actions dans le but d’agir pour un tourisme responsable.

Elle est animée par un directeur : Julien Buot, un président : Vincent Fonvieille et une stagiaire chargée de communication interne, moi-même. Elle réunit une cinquantaine d'adhérents à ce jour, répartis en trois types de membres : membres engagés, membres en cours de labellisation, et membres labellisés. L’association possède également des membres associés, eux ne possèdent pas le label, mais contribuent à la bonne évolution de la structure.

ATR propose deux outils principaux : la Charte éthique du Voyageur et du label Agir pour un Tourisme Responsable.

Que représente pour vous le tourisme responsable (en général) ?

Le tourisme responsable est une manière de voyager en ayant conscience de sa responsabilité en tant que citoyen et voyageur sur le plan social, économique et environnemental. Cependant, cette démarche devrait être adoptée par toutes les structures proposant une offre touristique.

Le label ATR représente une garantie pour les clients. Cela signifie que la structure adhérente en question a rempli un nombre de critères du cahier des charges, critères portants sur différents thèmes : TRANSPARENCE ; PARTENARIAT et COHÉRENCE orchestrés autour du tourisme responsable. Il met en confiance les clients des opérateurs de voyages le possédant, elles s’engagent donc à mettre en place une stratégie et des bonnes pratiques de tourisme responsable.

Le label ATR couvre majoritairement tous les critères importants du tourisme responsable. Cependant, il y a un sujet qui n’est pas abordé explicitement qui est la maltraitance animale lors d’activités touristiques : prise de photo avec un tigre, balade en calèche ou à dos de cheval, dromadaire ou autres, balade avec des lions, spectacle de dauphin etc. Le bien-être et la santé des animaux ne doivent pas pâtir de la pression touristique que possèdent certaines destinations. Le tourisme ne doit pas s’interdire toutes activités accompagnées de la présence d’animaux mais il se doit d’être vigilant sur les conditions de ces prestations. Les fiches critères et les fiches thématiques doivent permettre d'aborder ces questions.

Comment agir pour un tourisme responsable ? 

Toutes les bonnes pratiques ont leurs utilités et leurs importances, je ne pense pas que l’on puisse les hiérarchiser. Cependant, si je dois choisir les plus « pertinentes » à mes yeux, ce sont celles qui correspondraient au TR-4 : Bonnes pratiques destinations fragiles : Informer le client sur les bonnes pratiques à adopter au niveau des destinations fragiles et au CO-3 : Gestion environnementale :  Appliquer une politique de gestion environnementale et intégrant l’évaluation et la compensation de carbone de l’entreprise.

Dans ma vie quotidienne j’essaie d’agir au maximum de manière responsable, de manger local, de réduire mes déchets et d’éviter les emballages en plastique, d’emprunter les transports en communs ou faire du co-voiturage.

Étant en télétravail, j’applique les mêmes règles dans mon quotidien. Je fais attention au nombre de pages que j’imprime et j’utilise des brouillons pour écrire mes notes.

Il est difficile de proposer et de faire un tourisme équitable entre l’aspect social, économique et environnemental sur un seul territoire. Cependant, il est important de garder cet objectif pour essayer d’encourager cette forme de tourisme. De nos jours, il n'est plus possible de proposer un produit touristique rentrant dans le cadre du tourisme de masse. Nous parlons de « tourisme de masse » quand une destination subit une sur-fréquentation. Ce phénomène se produit lorsque le nombre de personnes maximum a été atteint selon la surface et les équipements d’un territoire délimité. Il est important que ce flux touristique n’impacte pas les trois équilibres d’un territoire : l’environnement, l’économie et le social. Pour certaines destinations, la limite a été atteinte.

D’après-vous, quelles vont être les conséquences du Covid 19 ? Sur la profession ? Sur le monde du tourisme et des TO ?

En effet, la crise du Covid19 a eu une influence sur l’activité d’ATR et sur mon stage. Les rencontres professionnelles et les réunions se font exclusivement par visioconférence et les membres sont moins disponibles, ce qui est tout à faire compréhensible au vu de la crise qu’est en train de traverser la profession.

Cependant, cela nous permet de mieux structurer le site web et de traiter les demandes qui étaient faites auprès de l’association.

Les conséquences du covid-19 vont être importantes dans notre vie quotidienne. La population mondiale va bien évidemment être marquée par cette pandémie et par tous les effets qu’elle a causé : un confinement total de la population durant plusieurs semaines, l’arrêt global de l’économie, l’arrêt total de la libre circulation entre les pays de l’espace Schengen et international et parfois le décès de proches causé par le virus. Toutes ces restrictions nous permettent de réaliser l’importance de la fibre humaine dans toutes activités malgré l’hyperconnexion que connait le XXIème siècle.

Concernant la profession, cette passade difficile va être très dure à surmonter mais pas impossible, il faut garder espoir d’un retour à la normale et d’une volonté d’un tourisme encore plus responsable. Néanmoins, il est encore difficile de prévoir les différents comportements qu’auront les visiteurs après cette crise sanitaire mondiale. C’est pour cela qu’il est important pour certaines destinations d’en prendre conscience et de proposer un tourisme plus équitable et responsable sur son territoire.

Le voyage et vous

Quel est votre meilleur souvenir de voyage ? (Une émotion, une sensation, une rencontre ?)

Il m’est impossible de choisir un seul souvenir parmi tout ce que j’ai pu vivre. Si je pense à une émotion, je pourrais penser à cette peur qui m’envahit à chaque fois que je suis partie plusieurs mois, que ce soit pour un stage d’étude ou un voyage de longue durée. Ce moment où l’on arrive à destination, en survolant la ville d’arrivée, que je ne connais pas, me crée cette émotion de peur mais devient peu à peu une source d’adrénaline qui se transforme en énergie positive. Cette excitation est celle qui me pousse et me stimule à partir à la découverte de territoire lointain.

Quel est votre voyage de vos rêves ou votre prochain voyage ?

Le voyage de mes rêves serait de descendre du Nord jusqu’au Sud le continent Américain, du Territoires du Nord-Ouest au Canada jusqu’à la Patagonie Chilienne, sans avoir de date limite pour avoir le temps de découvrir chaque territoire souhaité.

 

Ma photo de voyage : Sud Lipez, Bolivie – Juillet 2019

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